Les Éco de la Terre http://www.lesecodelaterre.fr L'information écocitoyenne de votre région Mon, 03 Jun 2013 10:30:55 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.5.1 WE des découvertes écocitoyennes 2013 : c’est parti ! http://www.lesecodelaterre.fr/we-des-decouvertes-ecocitoyennes-2013-cest-parti/ http://www.lesecodelaterre.fr/we-des-decouvertes-ecocitoyennes-2013-cest-parti/#comments Mon, 06 May 2013 18:55:15 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=927 Tout est en place pour cette 4ème édition. L’équipe sera au complet au 1er juin.

Une nouvelle édition pleine de surprises « aériennes »…

Découvrez quelques news sur : www.we-decouvertes-ecocitoyennes.fr

Mais on ne vous dira pas tout, place aux surprises…

 

 

 

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Les 15 et 16 septembre, les éco. de la terre organise leur WE annuel ! http://www.lesecodelaterre.fr/les-15-et-16-septembre-les-eco-de-la-terre-organise-leur-we-annuel/ http://www.lesecodelaterre.fr/les-15-et-16-septembre-les-eco-de-la-terre-organise-leur-we-annuel/#comments Mon, 06 Aug 2012 07:18:18 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=917 Le WE des découvertes écocitoyennes aura lieu à l’Oxylane Village, Bouc-Bel-Air. Plus d’infos sur : www.we-decouvertes-ecocitoyennes.fr

 

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Juin-Juillet 2012 : L’agriculture, que sera-t-elle demain ? http://www.lesecodelaterre.fr/juin-juillet-2012-lagriculture-que-sera-t-elle-demain/ http://www.lesecodelaterre.fr/juin-juillet-2012-lagriculture-que-sera-t-elle-demain/#comments Mon, 18 Jun 2012 18:59:38 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=870 Double cliquez sur l’image pour télécharger le journal.

 

 

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Hommage à Michel Valentin… http://www.lesecodelaterre.fr/hommage-a-michel-valentin/ http://www.lesecodelaterre.fr/hommage-a-michel-valentin/#comments Fri, 15 Jun 2012 15:05:16 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=849 Michel Valentin (1956-2012), ancien chef d’entreprise et fondateur du centre agroécologique Les Amanins dans la Drôme,  est décédé soudainement, dimanche 13 mai, au pied du Veyou, le sommet des Trois-Becs.

Les Amanins, espace d’échange et de sensibilisation à l’écologie « de tous les jours », sont à l’image de leur fondateur : un lieu où il est possible de changer sa façon de vivre et sa vision de la société. C’est ce qu’a fait Michel Valentin, à l’âge de 48 ans, alors qu’il était un entrepreneur en pleine réussite, en apportant ses compétences et ses moyens à la création du centre.

De la logistique à l’agroécologie

Après avoir repris et fait prospérer l’activité de son père, producteur de limonade, il s’enrichit dans le secteur de la logistique et du débit de boisson, en collaboration avec les grandes surfaces alimentaires. Entrepreneur averti et lucide, il investit ensuite dans l’hôtellerie.

Mais, s’il continue à entretenir un jardin, héritage d’une mère paysanne et de son enfance passée dans les champs avec son oncle maraîcher, il se rend compte qu’il a perdu le lien aux autres et à la terre. Une solitude que l’argent n’arrive pas à combler. Faire de l’argent pour de l’argent ne l’intéresse pas et il décide d’utiliser ses fonds pour exister autrement.

En 2004, il redonne du sens à sa vie

Ce sont les rencontres avec Isabelle Pelloux, sa deuxième compagne, et Pierre Rabhi, célèbre agriculteur et philosophe, qui précipiteront le
développement des Amanins.

Les Amanins, à la fois ferme, école et lieu d’accueil pour près de 2 000 visiteurs chaque année, constituent aujourd’hui un lieu autonome, que ce soit au niveau alimentaire et énergétique, mais aussi financièrement viable. Preuve que l’on peut concilier activité économique et respect écologique, tout en mettant l’accent sur la coopération entre les différents acteurs de la structure.

Un modèle que Michel Valentin cherchait à encourager, au travers notamment d’une société d’investissements éthiques, apportant ainsi financements mais aussi aides juridique et fonctionnelle à d’autres projets.

Agissons tous pour que Les Amanins et l’ensemble de leurs projets subsisteront malgré la perte de leur initiateur.

Clément Fages

Entretien avec Pierre Rabhi

Quels ont été les piliers de votre rencontre avec Michel Valentin ?

Rien ne pouvait nous rapprocher. Pourtant, j’ai rencontré cet homme dans une période où il était en grand questionnement par rapport à ses choix de vie, précédents et à venir. Gagner de l’argent pour gagner de l’argent, ne suffisait pas à donner du sens à sa vie. Qu’est-ce que la réussite ? L’argent ou l’équilibre et le bonheur d’être heureux et présent dans ce monde ? Il était conscient que tout peut s’acheter, sauf le bonheur…

 Michel a-t-il réussi cette quête de bonheur ?

Il y a vraisemblablement eu un avant et un après. J’ai vu une grosse différence entre le Michel fermé, préoccupé, endolori et le Michel qui s’est impliqué dans cette oeuvre écologi-que et humaine en totale concordance avec sa quête personnelle. Je pense qu’il a vécu heureux.

 Michel était-t-il un réconciliateur entre le monde financier et l’écologie ?

Michel Valentin faisait partie de ces entrepreneurs trop rares que l’on appelle les « entrepreneurs singuliers ». Il était soucieux de la vie et de la nature. Ceci, très certainement de par sa fibre de paysan, jamais disparue malgré son expérience de grand chef d’entreprise.

Michel avait la rigueur de la finance et de l’entreprise dont l’écologie a besoin. Il y a en effet une tendance dans le monde de l’écologie à partir sur de l’à peu près. C’est ce qui a fait échouer le mouvement de Mai 1968. Nous nous devons de mettre nos capacités, compétences, techniques, technologiques et financières… au service de la vie. Cela demande de sortir de la désinvolture pour construire une société de
rigueur et éviter d’être dans une posture de babacoolisme généralisé. Il avait cette conscience des choses. C’est ce qui lui a permis de mettre son talent d’homme d’affaires au service de ses valeurs.

 Que retenez-vous de votre amitié ?

C’est la fraternité de nos 2 consciences qui a permis l’abolition de ce qui pouvait nous distinguer et nous cloisonner pour aller vers le plus subtil. C’est dans cet essentiel qu’on s’est retrouvé, avec nos questionnements profonds et notre envie de servir. Cette connivence des consciences, cette très forte fraternité, ces valeurs qui nous unissaient au-delà de notre affinité ordinaire, nous ont permis de transcender nos réflexes conditionnés. Un pacte s’est scellé très naturellement.

Changer de cap demande un certain courage. Michel a su faire ce choix. Vous l’avez également vécu ?

Mon destin sur cette terre n’a été fait que d’arrachement et d’exil. Cette petite terre ardéchoise, où, avec le courage de ma femme Michèle, nous avons élevé nos enfants, créé une famille, m’a permis de trouver mon enracinement vrai. J’ai renoncé de façon sensible à ce qui m’enlisait dans ma propre histoire grâce à cette petite patrie qui m’a permis de vivre le meilleur de ma vie.

Nous sommes plus nombreux que l’on ne croit dans cette quête de sens, quête d’une vie doucement fructueuse dans la paix. A vouloir sortir des antagonismes, de ce qui nous divise et qui provoque sans cesse, dualité et violence sur cette planète.

 Comment faire vivre la « patrie Amanins » de Michel ?

J’avais pris la résolution, de son vivant, de faire que ce que Michel a engagé perdure et fructifie. Cet engagement est plus que jamais d’actualité aujourd’hui. Je vais organiser mon agenda et mes implications pour élaguer le secondaire et aller vers l’essentiel en consacrant du temps aux Amanins. Je souhaite mettre à profit ma notoriété pour contribuer à ce que les Amanins deviennent une sorte d’agora, un lieu de réflexion, de rencontre, de création et de réalisation.

Ce lieu est un outil majeur, dédié aux valeurs que nous défendons et au service de tous. Un lieu qui témoigne qu’une autre façon d’être est possible. L’amour de la vie, le respect, la pédagogie de l’espoir et non de la compétitivité peut aider à ce que l’humanité cesse de faire du mal, de détruire la vie avec un tel aveuglement et une telle violence.

Propos recueillis par Thierry Garcin

La parole à ses amis…

Ma rencontre avec Michel Valentin

 Je fis sa connaissance peu de temps après avoir rencontré Pierre Rabhi et un certain nombre de ceux de son entourage chez Terre et Humanisme.

Mon expérience de conseil d’entreprise et de juriste me permit de percevoir immédiatement en Michel des qualités qu’il est rare de trouver réunies dans une même personne : les pieds bien sur terre et un formidable désir d’œuvrer au-delà de lui-même. Il savait remarquablement faire la part entre le respect nécessaire de certaines règles du jeu dans notre société de plus en plus complexe et les contraintes et habitudes inutiles dont je ne parviens que difficilement à m’affranchir. Il était un entrepreneur performant au service d’un nouvel art de vivre inspiré par Pierre. La réalisation du centre agroécologique des Amanins en est la traduction concrète.

Je garde de notre relation amicale cette heureuse combinaison d’une expression directe, sans détour et d’une immense générosité.                                        

Philippe Dragon

Hommage à notre ami Michel Valentin

Il avait fondé le centre agroécologique des Amanins, et il était avant tout un ami. Michel nous laisse plein d’émotions et de fraternité partagée. N’était-il pas, comme l’a écrit Sophie Rabhi, notre frère d’utopie ?

Écoutez le sur : www.la-ferme-des-enfants.com/hdb_video_michel

Pour présenter Michel, mieux vaut l’écouter sur cette vidéo et aller passer un week-end au centre agroécologique des Amanins plutôt que de faire de longs discours. Vous découvrirez son œuvre…

Michel était mon mentor pour un projet qui me tient à cœur depuis longtemps : créer un centre agroécologique dans les Alpes de l’arrière-pays aixois. J’avais du mal a donner un sens à ce projet ;
Michel m’a permis de le faire. J’ai eu la chance de le rencontrer, lorsqu’il cherchait une exploitation à reprendre pour créer son centre agroécologique. J’ai senti en lui la flamme d’une grande conviction et le réalisme du chef d’entreprise. L’exemple révé, donc, pour un entrepreneur qui veut s’investir dans un projet humaniste !

En mars 2010, ma soif de « présenter madame la campagne à madame la ville » m’a amené à proposer les témoignages de Pierre et Michel aux Aixois, dans le cadre du lancement du journal Human & Terre, devenu maintenant, dans notre région, les éco. de la terre. Mais il n’était pas question de présenter n’importe quelle campagne aux citadins et surtout aux jeunes : il fallait présenter la vraie campagne, celle que nos ancêtres ont connue, pas la campagne de l’agro-industrie et du pouvoir financier ; non, la campagne réinventée au Mas-de-Beaulieu dans l’Ardèche, dont se sont inspirés Les Amanins !

La venue et les interventions de Michel Valentin et Pierre Rabhi, en mars 2010, au palais des congrès d’Aix, ainsi que les témoignages des autres intervenants ont certainement contribué à la naissance de nombre d’envies ; aujourd’hui, le mouvement des Colibris et le forum Tous candidats 2012 en sont des illustrations. Michel a bien « fait sa part ».

Et il va continuer notre ami… En effet, il est dans ma pensée très souvent et il le sera dans mes
actions, pour la création avec beaucoup d’entre vous j’espère, d’un nouveau centre agroécologique, qui s’inspirera bien sûr des Amanains et de tous les conseils que Michel a pu me donner pour ce projet. Michel. On continue !

 Tu m’as posé un lapin pour notre rendez-vous du 11 juin avec quelques Aixois, aux Amanins !

 Ce n’était pas ton genre. Tant pis, à la prochaine !

 Max, Colibri, grâce à toi

Mon cher Michel,

Nous étions tous deux enfants de ce « bas » monde, au sein duquel nous ne nous sentions plus très bien, tant il s’éloignait de nos désirs d’âme.

Dans notre quête d’un monde meilleur, nous avons rencontré Pierre Rabhi, à peu près au même moment, en 2002/2003. Nous nous sommes laissés attirer par cet aimant aimant – si j’ose dire – pour aller œuvrer dans un ailleurs où « l’herbe est plus verte ».

Jour après jour, sous l’inspiration constante de Pierre, aidé de ta compagne et d’une belle équipe, tu as édifié en ce lieu des Amanins « un petit coin de paradis » dans le plus grand respect de notre terre-mère. Avec toi, l’utopie s’incarnait à notre porte.

Et puis un jour, en ce dimanche 13 mai, alors que le printemps dévoilait sa beauté, tu t’en es allé « tout doucement, sans faire de bruit ».

En ce jour de repos dominical, dès l’aube, tu as réveillé ton fils Teo pour une belle randonnée. Dans l’après-midi, tout là-haut, au sommet de la montagne, tu t’es assis sur une pierre pour te reposer. Là, à cet endroit, à cet instant, ton chemin s’est arrêté. En paix, ta mission accomplie, tu passais le témoin et t’envolais vers d’autres horizons. Un nouveau chemin se présentait à toi, que tu es le seul à connaître.

Nous nous sommes peu rencontrés, mon cher Michel, mais nous savions que nous existions et cela suffisait. Aujourd’hui que ton corps physique n’est plus, tu sièges là, dans la profondeur de mon cœur, où toute distance a disparu.

Mille mercis Michel. Poursuis ton chemin en sérénité. Celui que tu as tracé ici continue et se poursuivra encore et encore en ce lieu de belles rencontres humaines, dans le respect de la terre des Amanins que tu chérissais tant et à laquelle tu as su donner une si belle âme.

 Josette Amor

 

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Recette : Flan d’aubergine et de poivron http://www.lesecodelaterre.fr/recette-flan-daubergine-et-de-poivron/ http://www.lesecodelaterre.fr/recette-flan-daubergine-et-de-poivron/#comments Fri, 15 Jun 2012 14:45:05 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=845  Temps de préparation : 30 min

 Cuisson : vapeur douce 40 min

 Matériel :

  • 1 cuit-vapeur
  • 1 mixeur à lame
  • 3 récipients
  • 1 presse agrumes
  • 6 moules en silicone individuels

Ingrédients :

  • 2 aubergines
  • 1 poivron rouge
  • 10 g de tomates séchées
  • 1 citron
  • 3 gousses d’ail
  • 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
  • 2 g de coriandre en graines
  • 2 g de baies roses
  • 2 g de graines de fenouil
  • 2 g d’agar-agar

Préparation :

 Lavez les aubergines et le poivron. Coupez les aubergines en petits cubes, le poivron et les tomates en lamelles, épluchez les gousses d’ail et
coupez-les en petits morceaux. Répartissez l’ail dans 2 récipients, mettez les aubergines, les graines de coriandre, de baie rose et de fenouil dans un récipient puis le poivron et les tomates séchées dans un autre.

Faites cuire le contenu des deux récipients à la vapeur pendant 30 min. Pendant ce temps, pressez le citron.

Lorsque les légumes sont cuits, mixez les aubergines avec le citron dans le mixeur jusqu’à obtenir une purée. Pour le poivron et les tomates séchées, mélangez-les à l’huile d’olive.

Puis mélangez le tout dans un récipient pouvant contenir la purée d’aubergine et le mélange poivron/tomates séchées. Incorporez l’agar-agar à la précédente mixture, remuez et quand le tout est bien homogène, versez dans les moules qui auront été humidifiés au préalable.

Faites cuire de nouveau au cuit-vapeur pendant 10 min.

En fin de cuisson, laissez refroidir sur une grille et, lorsque les flans ont froidi, mettez-les au réfrigérateur durant 4 heures.

Béryl Kitaeff, naturopathe, www.biomoove.com

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Les graines germées : un extraordinaire moyen de se revitaliser http://www.lesecodelaterre.fr/les-graines-germees-un-extraordinaire-moyen-de-se-revitaliser/ http://www.lesecodelaterre.fr/les-graines-germees-un-extraordinaire-moyen-de-se-revitaliser/#comments Fri, 15 Jun 2012 14:37:43 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=840 Les graines germées apportent un cocktail minéral et vitaminique exceptionnel, mais aussi des protéines, des acides gras insaturés, des lipides, des oligoéléments, des fibres, des acides aminés… Très digestes et pleines de vie, elles sauront accompagner tous vos plats. Avec un peu de temps et un très faible investissement, vous pouvez faire germer vos graines à domicile. Mode d’emploi !

Il est d’abord essentiel de sélectionner le bon matériel :

  • soit des germoirs prêts à l’emploi vendus dans le commerce (à 2 niveaux et plus) ;
  • soit un bocal de verre blanc (pot de récupération de conserve ou de confiture, par exemple). Dans ce cas, un tissu de moustiquaire et un élastique serviront de couvercle à travers lequel l’air pourra pénétrer ;
  • des graines d’origine biologique récentes et en bon état ;
  • de l’eau potable filtrée de préférence ou une eau de bonne qualité biologique.

Le froid ralentissant la germination, il faut choisir, en hiver, une pièce suffisamment chaude, telle que la cuisine. On peut trouver dans le commerce des germoirs électriques pour conserver une température constante idéale. Pour les débutants, il est conseillé de commencer par de toutes petites quantités : 1 à 2 cuillères à soupe, par exemple.

 Germination

  • Versez dans le bocal la quantité de graines nécessaire et faites tremper dans l’eau pendant environ 12 heures (utilisez plutôt une eau filtrée ou de source). Les graines doivent être largement immergées dans un bon volume d’eau. Si elles ne sont pas très propres, on peut les
    laver à grande eau avant de les tremper. Pour les petites graines (comme la luzerne, le sésame, le tournesol décortiqué), la durée de trempage peut être ramenée entre 1 à 5 heures.
  • Pendant la première phase de trempage, le bocal sera debout.
  • Après cette période de trempage, rincez abondamment les graines, 1 à 2 fois par jour, avec de l’eau filtrée froide en été et tiède en hiver.
  • Pour la deuxième phase, le bocal sera placé horizontalement ou légèrement penché, à environ 30 degrés, pour que les graines puissent « respirer » et qu’elles ne soient pas entassées les unes sur les autres.
  • Ne mettez pas une trop grande quantité de graines, afin de favoriser une bonne oxygénation.
  • L’endroit choisi pour réaliser vos cultures doit être aéré, mais sans exposition trop forte à la lumière solaire.
  • Après quelques jours de germination, les graines seront prêtes à la consommation.
  • Pour le blé et les céréales, le germe peut avoir entre 1 à 3 mm de longueur.
  • Les petites graines (radis, choux, etc.) peuvent être consommées jusqu’à ce que le germe atteigne une longueur de 2 ou 3 cm.
  • Pour le tournesol, la luzerne et le soja, les germes peuvent avoir une taille de 6 à 7 cm. Ne consommez jamais la graine de soja elle-même, seulement la pousse.
  • Ne faites pas germer les graines de solanées, comme la pomme de terre, l’aubergine, la tomate ou le poivron.

 Consommation

 Les graines germées se mangent :

  • seules (de 1 à 3 cuillerées à soupe le matin ou le midi de préférence) ;
  • en association avec des crudités ;
  • en association avec des fruits oléagineux (mais pas avec des fruits aqueux) ;
  • en les incorporant à un potage ;
  • en association avec des céréales (légumineuses germées et pâtes ou riz, par exemple) ;
  • avec des galettes de céréales ;
  • sous forme de graines germées pulvérisées et incorporées à des biscuits, etc.

 Éric Darche, naturopathe

www.ericdarche.com

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Habitat et Humanisme : un logement décent pour tous ! http://www.lesecodelaterre.fr/habitat-et-humanisme-un-logement-decent-pour-tous/ http://www.lesecodelaterre.fr/habitat-et-humanisme-un-logement-decent-pour-tous/#comments Fri, 15 Jun 2012 14:26:27 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=832 L’association Habitat et Humanisme est soutenue et financée par des particuliers au travers des programmes d’épargne solidaire du Crédit coopératif. Elle s’emploie à bâtir un avenir meilleur pour des personnes en situation de précarité, en construisant des logements à vocation sociale. Exemples avec deux projets menés à Marseille.

Habitat et Humanisme est née en 1985 du constat que trop d’hommes et de femmes n’arrivent pas à trouver un toit, que trop de familles vivent dans des logements insalubres et précaires, que trop de quartiers engendrent le phénomène de l’exclusion ainsi que des inégalités et des violences. La mission d’Habitat et Humanisme est de trouver à des familles en grande difficulté un logement décent, situé dans un quartier équilibré et à faible loyer, mais aussi d’accompagner ces familles. Pour financer son action – achat, réhabilitation, entretien de logements –, l’association propose des produits d’épargne solidaire.

 La maison relais Bel-Air

 Ce projet, basé à Marseille, prévoit d’établir un espace de vie tourné vers les familles. Il comportera également un programme d’habitat spécialisé. Un espace associatif, pourvu d’une grande salle d’activité polyvalente, permettra à l’association Guillaume-Farel de développer de nouvelles actions et de s’ouvrir sur le quartier. Grâce à sa capacité de 250 mètres carrés parfaitement aménagés, un lieu de rencontres et d’échanges de qualité pourra être instauré.

 Comme une pension de famille…

 La maison relais, gérée par Habitat et Humanisme, s’apparentera à une pension de famille. Véritable structure d’habitat durable, autonome et protégée, elle proposera 25 petits logements indépendants et des espaces de vie commune. La pension de famille sera destinée à des personnes à faibles ressources, isolées, parfois fragilisées, et identifiées via un processus partenarial d’attribution. Elle offrira le confort d’une convivialité choisie : chacun restera maître du moment et du degré de son investissement dans la vie collective et les activités organisées. Des responsables de maison salariés, épaulés par des bénévoles qualifiés et engagés, seront en charge de la gestion dynamique de proximité. Ceci pour permettre durablement une occupation paisible des lieux et une bonne insertion dans le quartier.

L’ensemble sera animé par les bénévoles d’Habitat et Humanisme qui auront des bureaux dans les immeubles, ainsi que par des salariés.

 Ils devront veiller notamment à :

  •  l’ancrage du projet dans le quartier ainsi que dans un réseau de partenaires locaux impliqués (voisinage, écoles, services socioculturels, services médicaux, emploi…) ;
  •  l’organisation d’animations conviviales (repas de quartier par exemple), culturelles (expositions, soirées thématiques sur des sujets de société…), éducatives (prévention santé, diététique…) ;
  •  la mise en place d’ateliers de soutien scolaire, ouverts aussi aux familles des programmes immobiliers voisins ;
  •  au lancement de toute activité pertinente correspondant aux attentes des habitants du quartier.

La livraison du projet est prévue pour début 2013.

 L’immeuble Les Deux-Chênes

 À deux pas des collines de Marseille, Habitat et Humanisme Provence propose à des jeunes travailleurs en formation, à des « travailleurs pauvres », à des personnes âgées et à des familles monoparentales 16 logements dans un nouvel immeuble répondant aux meilleures normes actuelles de qualité.

L’immeuble Les Deux-Chênes accueillera :

  •  en priorité des personnes âgées, à faibles revenus, seules ou en couple, non dépendantes, en attente d’accueil en maison de retraite lorsque leur autonomie deviendra insuffisante ou en accompagnement d’un proche dépendant, déjà en maison de soins, ou encore confrontées à la solitude ;
  •  de jeunes travailleurs en formation, ou travailleurs à temps partiel, ayant besoin d’un logement tremplin pour ancrer leur insertion ;
  •  des couples ou familles monoparentales avec un enfant, ayant de faibles revenus ;
  •  des travailleurs à temps partiel ou bénéficiant de minima sociaux ;
  •  des personnes et familles à ressources modestes mais aux parcours et situations variés ;
  •  une personne à mobilité réduite dans un appartement spécifiquement équipé.

Comme dans la maison Bel-Air, les bénévoles de l’association assureront des ateliers de soutien scolaire ou toute autre activité, cela en plus d’une sensibilisation aux économies d’eau et d’énergie, partie intégrante du programme.

Pour préserver l’environnement végétal, le COS (Coefficient d’occupation des sols) résiduel disponible n’est utilisé qu’à 70 %. Le bâtiment est de hauteur inférieure au bâti environnant et s’intègre plus facilement dans le tissu végétal existant. Des coûts de construction et d’entretien minimisés ont été privilégiés dans la conception du bâtiment, sans en réduire toutefois la qualité. Pour le bien-être des locataires, l’immeuble sera édifié avec la certification Qualitel BBC Effinergie et la reconnaissance Bâtiments Durables Méditerranéens. Le projet sera livré en janvier 2013.

 Le rôle clé du Crédit coopératif

 L’association Habitat et Humanisme est la première structure nationale bénéficiaire des dons issus des produits de partage du Crédit Coopératif avec plus de 840 000 euros sur les 3.8 millions d’euros versés en 2011. Des produits solidaires simples et accessibles à tous (Carte Agir, Livret Agir, Livret A comme Agir…) ont permis d’aider ce type de projets.

 www.habitat-humanisme.org

Informations recueillies par Emmanuelle Klein

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L’intelligence de vie : le chemin d’une nouvelle sagesse… http://www.lesecodelaterre.fr/lintelligence-de-vie-le-chemin-dune-nouvelle-sagesse/ http://www.lesecodelaterre.fr/lintelligence-de-vie-le-chemin-dune-nouvelle-sagesse/#comments Fri, 15 Jun 2012 14:18:49 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=828 Notre mode d’enseignement traditionnel nous a souvent rendus plus intellectuels que réellement intelligents. Or, qu’est-ce que l’intelligence si ce n’est une véritable compréhension de soi et de sa trajectoire de vie ?
Et ne serait-ce pas plutôt ce type d’intelligence qui pourrait nous aider à nous libérer de nos peurs et conditionnements, pour améliorer notre existence et nous rendre plus heureux ?

Devenons-nous plus intelligents parce que nous savons plus de choses, possédons plus de savoirs, toujours plus de connaissances ? Bien sûr que non ! L’intelligence (la vraie, pas celle du QI) est d’abord l’intelligence de vie. Elle se développe au quotidien, au fil de nos expériences vécues et intégrées. Nous devenons plus intelligents quand nous renforçons cette capacité à appréhender notre vie dans sa globalité. En encourageant l’intellect, nos éducateurs proposent des connaissances théoriques et/ou factuelles, sans permettre pour autant de comprendre le processus de vie qui les concernent.

Nous sommes souvent devenus trop intellectuels, et le restons pour nombre d’entre nous tout au long de la vie. Il nous manque une vraie compréhension de la vie, une compréhension qui pourrait intégrer tout ce que nous vivons jour après jour. Depuis des siècles et aujourd’hui encore, nous répétons ce que d’autres ont pensé et répété au préalable, alors que seule l’expérience personnelle peut se révéler efficace pour vraiment comprendre, pour changer également le cours des choses.

 Comprendre : la vraie sagesse

 Accroître notre intellect peut-il nous faire évoluer intérieurement ou dans nos comportements ? Nous savons bien que non. La vie ne se vit pas avec l’intellect, mais avec notre capacité à ressentir l’expérience en cours et nous sentir à l’aise dans notre corps physique et dans nos pensées. Le savoir n’est pas le comprendre. Comprendre est bien plus profond qu’apprendre. Développer cette forme de « sagesse comportementale », c’est se rendre disponible, rester à l’écoute, tout en devenant davantage conscient de ses sensations, de ses émotions et sentiments, de ses pensées, de ses comportements et actions, de ses relations et de son environnement.

Or, l’éducation officielle nous apprend-elle à piloter notre vie ? Assurément pas ! Elle nous demande d’apprendre, éventuellement sans comprendre. Elle tend à faire de nous des individus qui appréhendent peu la réalité de leur vie ni ne réfléchissent vraiment aux conséquences de leurs actes quotidiens. En revanche, elle contribue trop rarement à détecter nos talents personnels, et  nous prépare peu à découvrir notre individualité. Elle aurait même plutôt tendance à l’étouffer. Nous apprenons surtout pour passer des diplômes et décrocher un job. Nous nous enfermons alors souvent dans une routine, dans des habitudes, et nous trouvons cela normal, « puisqu’il faut bien gagner sa vie »… Ainsi, nous nous retrouvons parfois sur des rails de vie qui ne nous correspondent pas. Et nos conditionnements sont si forts que, par angoisse et par peur, nous nous maintenons tant bien que mal au sein d’une vie de pressions, de stress et de frustrations.

D’où, pour certains, des comportements de fuite vers l’alcool, la drogue, les anxiolytiques, les sectes… Mais, tant que nous vivons dans l’ignorance de nous-mêmes, nous ne sommes pas en capacité de piloter notre vie dans un sens plus constructif.

Une compréhension de soi plus complète rend plus heureux

Nous avons besoin de prendre conscience qu’en tant qu’humains, nous sommes et vivons une pluridimensionnalité (physique, mentale et imaginaire). Or, nous évoluons dans une vie sociale d’imitation, de répétition, et, en conséquence, nous sommes peu libres. Nous devenons conditionnés et dépendants. L’angoisse, le stress et les peurs que nous avons développés sabordent toute créativité. D’ailleurs, plus nous sommes dépendants, plus nous nous maintenons sous l’emprise des traditions. La peur nous empêche de nous comprendre nous-mêmes, donc d’agir avec lucidité. Nous avons besoin de prendre conscience de nos peurs enfouies, afin de pouvoir les dépasser en agissant. Nous avons besoin également d’apprendre à dépasser nos envies de certitudes, sinon nous nous emprisonnons dans les habitudes.

Ce n’est que lorsque nous comprenons mieux nos fonctionnements intimes et comportementaux que notre stress diminue, que nous pouvons relativiser et chercher une solution, non pas à l’extérieur, mais bien en nous-mêmes. Alors, mettons-nous au clair avec nous-mêmes et avec ce que nous voulons vivre. Prenons conscience ! Comprendre notre dynamique de vie personnelle suppose que nous fassions cet effort de clarté. Nous devons comprendre comment nous fonctionnons dans nos différentes dimensions (physique, mentale et imaginaire), prendre conscience, et agir avec cohérence. Une compréhension vraie de nous-mêmes et de ce que nous vivons peut nous rendre vraiment plus heureux.

Une révolution silencieuse, individuelle puis collective

Seule une révolution individuelle, menée du dedans et par nos comportements, peut faire bouger les choses sur le plan collectif. Individuellement, lorsque nous prenons plus conscience, nous vivons cette révolution. Il s’agit d’une prise de conscience d’abord individuelle qui conduit à une remise en question de ce que nous vivons, et qui nous transforme du dedans vers un regard, des paroles, des actes mieux appréhendés.
Ainsi, chaque fois que nous sommes conscients de ce que nous imaginons, pensons et réalisons, nous nous situons dans cette dynamique qui nous pousse à avancer vers une vie plus harmonieuse. De proche en proche, nous pouvons aussi entraîner notre entourage et notre environnement à vivre cette révolution silencieuse. Faisant fi des inerties culturelles, la nouvelle vraie sagesse est une science pour la vie, qui s’enracine dans notre soif de comprendre et à travers nos prises de conscience.

 Cécile Kapfer, psychologue

www.voiedelintention.com

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L’été pour optimiser notre vitalité http://www.lesecodelaterre.fr/lete-pour-optimiser-notre-vitalite/ http://www.lesecodelaterre.fr/lete-pour-optimiser-notre-vitalite/#comments Fri, 15 Jun 2012 14:01:47 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=824 Au moment où nous pensons aux vacances et à tout ce que nous allons pouvoir faire à cette période de l’année, activités, découvertes, farniente, envisageons aussi de nous occuper de nous avec un programme vitalité. En effet, l’été est propice à une cure de revitalisation, car la nature, généreuse à cette époque, met à notre disposition tout ce dont nous avons besoin pour potentialiser notre force vitale.

Tout être vivant possède un capital énergétique qu’il alimente quotidiennement et qu’il doit maintenir à son niveau le plus élevé. Toutes les fonctions de l’organisme sont étroitement liées à cette force de vie, indispensable au maintien d’un juste équilibre physique, psychique et émotionnel. Lorsque nous produisons un effort physique, nous ressentons une perte d’énergie ou une fatigue plus ou moins importante en fonction des réserves dont nous disposons.

Mais l’activité intellectuelle soutenue, le stress, comme l’accumulation d’émotions mal gérées sont également de gros consommateurs d’énergie. Si nous ne nous accordons pas assez de repos, ou que celui-ci est de mauvaise qualité, que nous ne nous rechargeons pas au contact de la nature, si nous négligeons notre alimentation, nos réserves énergétiques ne peuvent pas se reconstituer et nous tirons alors sur nos réserves fondamentales.

Il est indispensable de veiller à une hygiène de vie qui offre régulièrement la possibilité de se recharger et de reconstruire notre capital énergétique. Nos modes de vie actuels ne nous le permettent pas toujours, nous dépensons bien souvent plus d’énergie que nous n’en récupérons. La période des vacances est donc l’occasion de refaire le plein et de mettre en place de nouvelles habitudes favorables à un mieux-être.

 Se relier à la nature

 L’été, nous vivons davantage dehors, et les vacances sont propices à un contact accru avec la nature. Alors profitons du plein air pour se connecter aux éléments, par la respiration consciente, par la marche régulière, par le contact avec l’eau à travers la mer, les rivières ou les lacs et par l’exposition très mesurée (matin ou soir) au soleil. C’est ainsi que nous pouvons rétablir en nous les circuits énergétiques qu’une vie quotidienne moderne perturbe parfois trop profondément, et retrouver le contact avec soi. La vie ne peut s’exprimer et se régénérer qu’à travers la nature, le mouvement et la conscience que nous posons dans chacun de nos gestes. Notre vitalité est l’énergie qui gouverne toutes nos fonctions, assurant la mise en mouvement de nos organes. Pour que ce processus soit parfaitement assuré d’un bout à l’autre, nous devons trouver dans notre alimentation quotidienne, les nutriments indispensables et chaque saison y pourvoie pleinement.

 Vitalité et alimentation

 En été, le végétal est roi ! Arrivés à pleine maturité, les fruits et les légumes sont gorgés de vitamines, véritables molécules de la vie (vita = vie) indispensables à de nombreuses fonctions. Ce sont les sources les plus importantes de vitamines (A/β-carotène – B – C – E), avec les huiles de première pression à froid (olive, colza, chanvre, germe de blé, sésame…). Les poissons, fruits de mer, algues et certains micro-organismes comme la spiruline, sont aussi de très bon pourvoyeurs de mines (A/β-carotène – B1 – B2 – B12 et D3 notamment). Paradoxe de notre société où l’abondance alimentaire ne va pas de pair avec la qualité de nos aliments, nous constatons par exemple des déficits dans certaines vitamines comme la D3 carencées chez une majorité de personnes. Cette dernière joue un rôle majeur dans le système immunitaire, elle régule également le stress et ses conséquences, elle préviendrait le développement du terrain favorable au cancers.

Les aliments que nous consommons en cette saison doivent être frais, peu cuits et très peu  transformés afin de préserver tout leur potentiel vivant. La vitamine C et les vitamines du groupe B sont hydrosolubles, elles ne sont pas stockées par l’organisme, il est essentiel d’en assurer un apport quotidien et régulier en consommant des aliments « vivants » et frais.

En été, le poisson frais ou la volaille, sont certainement les sources les plus simples de protéines, indispensables à la construction de nos organes et au maintien de leur intégrité. On évitera les associations un peu trop lourdes de céréales et de légumineuses, à réserver pour l’automne ou l’hiver.

Certaines sources de protéines comme la spiruline, sont très intéressantes pour les végétariens. La spiruline est un micro-organisme, communément classée dans les algues bleue, très riche en acides-aminés et en vitamine B12 pour un faible volume. Son assimilation est favorisée par le fait que sa membrane n’est pas constituée de cellulose. On peut l’utiliser chaque jour en complément d’une alimentation pauvre en protéines animales.

Enfin les glucides, sucres qui assurent un apport en énergie immédiate, se trouvent dans les fruits arrivés à maturité. Ils sont incontournables à cette période de l’année, d’autant plus si une  activité physique soutenue est envisagée.

L’énergie est le support de la vie !

 Nos ancêtres travaillaient dans les champs en été, c’était la période la plus active de l’année, ils se reposaient en hiver. Notre société moderne est à contre-courant de cet ordre naturel et c’est en été que nous nous reposons. Dans ce cas, mettons à profit cette période de vacances, en coupant le plus possible toutes les sources de sollicitation surtout professionnelles et domestiques (oublier un peu le téléphone, les mails, internet, la télévision…) pour nous réserver un espace et un temps où nous pouvons nous retrouver.

Repos, moments seul dans la nature, contemplation et calme intérieur, cultiver les plaisirs simples de la vie, comme cet enfant qui la savoure avec gourmandise, contemplation et calme… sont les moyens privilégiés pour retrouver notre énergie, et notre équilibre. Faisons le choix, au retour des vacances, de vivre en respectant davantage notre rythme, en poursuivant au quotidien les gestes simples instaurés pendant cette pause estivale, afin de maintenir les bénéfices acquis.

Pour que l’énergie de la vie circule en nous, soyons attentifs à notre respiration, véritable souffle de vie, qui, tel un métronome, nous accorde au son et au rythme de la nature dont nous sommes issus, et nous harmonise avec elle.

 Dominick Léaud-Zachoval

Naturopathe, formateur, auteur, conférencier

Directeur de l’enseignement

Ecole Libre de Naturopathie ÆSCULAPE

www.leaud-zachoval-naturo.fr  www.aesculape.eu

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Cet été, peaufinons notre bronzage, mais avec prudence ! http://www.lesecodelaterre.fr/cet-ete-peaufinons-notre-bronzage-mais-avec-prudence/ http://www.lesecodelaterre.fr/cet-ete-peaufinons-notre-bronzage-mais-avec-prudence/#comments Thu, 14 Jun 2012 14:05:58 +0000 redaction http://www.lesecodelaterre.fr/?p=816 Pendant la période estivale, nous apprécions de lézarder au soleil. Or cette pratique, pourtant très répandue, n’est pas sans risque pour notre peau. Être caramel, c’est certes très glamour mais nos cellules s’en sortent-elles indemnes ? Pas si sûr ! Quelques précautions s’imposent.

Les UV, responsables du vieillissement prématuré de la peau (surtout les UVB), attaquent la peau qui, pour se défendre, fabrique un « bouclier » appelé aussi « bronzage ». Il est donc utile de récapituler les gestes qui sauvent la peau lors d’expositions au soleil.

 Les soins externes

 Il est fortement recommandé de pratiquer certains soins externes que l’on applique sur la peau, à titre préventif et en réparation.

  • Effectuez un gommage pour éliminer les cellules mortes et ainsi préparer votre peau à un bronzage uniforme et lumineux.
  • Choisissez une crème solaire bio de préférence, sans nanoparticules, et qui préserve l’environnement (les ingrédients d’une crème solaire peuvent endommager les coraux lors de baignades car ils sont trop corrosifs et polluants, on n’y pense pas forcément mais c’est pourtant une réalité), avec un indice élevé lors des premières sorties et expositions puis, selon votre carnation, vous pourrez par la suite prendre un indice plus bas. Faites attention aux huiles solaires et autres monoïs qui, s’ils sentent bon et nous font voyager sous les cocotiers, ne sont pas assez protecteurs.
  • Renouvelez l’application d’écran solaire régulièrement, surtout si vous allez vous baigner entre-temps.
  • Après l’exposition, passez à la phase réparation avec une application d’aloe vera, s’il y a des brûlures, et de laits corporels réparateurs dans tous les cas pour calmer l’échauffement, hydrater et nourrir votre peau.
  • N’oubliez pas les cheveux, eux aussi ont souffert du soleil, du vent et du sel. Appliquez un masque réparateur au minimum une fois par semaine et, surtout, ne mettez pas d’huile sur vos cheveux ! Pensant bien faire pour les protéger sous le feu du soleil, vous n’en retireriez aucun bénéfice car, au contraire, cela les « cuirait ».

 Des compléments de santé naturels

Certains compléments de santé naturels vont agir de l’intérieur pour préparer la peau et/ou la réparer.

Usez et abusez des oméga-3 réparateurs et aidez-vous de bétacarotène naturel, pour accélérer le bronzage tout en préservant la qualité de votre peau, ou de poudre d’urucum, qui prépare aussi la peau au soleil et lui permet de prendre un teint pain d’épices.

Vous savez maintenant ce qu’il vous reste à faire pour bronzer glamour-éco-bio-logiquement !

 Aude Le Bas et Marie-Cécile Gauguin

Naturopathes, réflexologues, conseillères en fleurs de Bach et aromathérapie, www.sens-et-vitalite.fr

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